Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Aragon


10/01/2009

les contagieux sourires



" Nous vivons dans un monde plutôt désagréable, où non seulement les gens, mais les pouvoirs établis ont intérêts à nous communiquer des affects tristes.

La tristesse, les affects tristes sont tous ceux qui diminuent notre puissance d’agir.

Les pouvoirs établis ont besoin de nos tristesses pour faire de nous des esclaves. Le tyran, le prêtre, les preneurs d’âmes, ont besoin de nous persuader que la vie est dure et lourde.

Les pouvoirs ont moins besoin de nous réprimer que de nous angoisser, ou, comme dit Virilio, d’administrer et d’organiser nos petites terreurs intimes. "

Gilles Deleuze, Conversations

3 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai noté 5 parce que je considère leiris comme un grand monsieur mais cela dit, ici je ne suis pas d'accord, que du contraire, je dirais mais c'est mon impression que la société nous anesthésie, on donne au gens de quoi s'occuper et pendant ce temps là ils font ce qu'ils veulent, c'est le principe de "panem et circenses" des Romains , on nous donne du loisir pour mieux nous étourdir , on détourne notre attention

Serge a dit…

Je ne suis pas d'accord. Comme disait Daniel(Balavoine), le désespoir, que du contraire, est mobilisateur.

Anonyme a dit…

hey pas Leiris , Deleuze, peut -être est-ce fédérateur mais le pouvoir n'a aucun intérêt à angoisser le peuple que du contraire, il ne veut pas que les amsses se fédèrent