Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Aragon


04/07/2010

vivre: un texte de pierre Rabhi

"...Nous avons choisi la frénésie comme mode d’existence et nous inventons des machines pour nous la rendre supportable. Le temps-argent, le temps-production, le temps sportif où l’on est prêt à faire exploser son cœur et ses poumons pour un centième de seconde… tout cela est bien étrange.
Tandis que nous nous battons avec le temps qui passe, celui qu’il faut gagner, nos véhicules, nos avions, nos ordinateurs nous font oublier que ce n’est pas le temps qui passe mais nous qui passons.
Nos cadences cardiaques et respiratoires devraient nous rappeler à chaque seconde que nous sommes réglés sur le rythme de l’univers.

L’intelligence collective existe-t-elle vraiment ?
Je l’ignore mais je tiens pour ma part à me relier sur ce qui me parait moins déterminé par la subjectivité et la peur, à savoir l’intelligence universelle.
Cette intelligence qui ne semble pas chargée des tourments de l’humanité, cette intelligence qui régit à la fois le macrocosme et le microcosme et que je pressens dans la moindre petite graine de plante, comme dans les grands processus et manifestations de la vie.

Face à l’immensité de ce mystère, j’ai tendance à croire que notre raison d’être est l’enchantement.
La finalité humaine n’est pas de produire pour consommer, de consommer pour produire ou de tourner comme le rouage d’une machine infernale jusqu’à l’usure totale.
C’est pourtant à cela que nous réduit cette stupide civilisation où l’argent prime sur tout mais ne peut offrir que le plaisir.
Des milliards d’euros sont impuissants à nous donner la joie, ce bien immatériel que nous recherchons tous, consciemment ou non, car il représente le bien suprême, à savoir la pleine satisfaction d’exister...."

la suite de ce texte ici sur le blog  pour une insurrection des conscience

2 commentaires:

Anonyme a dit…

je te dis que je suis désolée;mais quand la souffrance l'emporte...que dire...
j'aime ce que tu as écrit;une vérité absolue.cécile.

menfin a dit…

cecile bonjour
oui bien sur s'il y a souffrance c'est difficile de s'émerveiller de petites choses. je ne sais pas quoi te répondre. ces mots sont de pierre Rabhi, je les ai ramenés de son blog.
Pierre Rabhi a une parole de sagesse que tout le monde devrait ecouter