Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Aragon


08/12/2010

ces mots qui m'aident

1. Que votre parole soit impeccable
Parlez avec intégrité. Ne dites que ce que vous pensez vraiment. Evitez d’utiliser la parole pour vous exprimez contre vous-même ou pour médire d’autrui. Utilisez la puissance de la parole dans le sens de la vérité et de l’amour.

2. Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle
Vous n’êtes pas la cause des actes d’autrui. Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur propre rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre les opinions et les actes d’autrui, vous n’êtes plus la victime de souffrances inutiles.

3. Ne faites pas de suppositions
Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer ce que vous voulez vraiment. Communiquez le plus clairement possibles avec les autres, afin d’éviter les malentendus, la tristesse et les drames. Avec ce seul accord, vous pouvez complètement transformer votre vie.

4. Faites toujours de votre mieux.
Votre "mieux" change à chaque instant ; il n’est pas le même selon que vous êtes en bonne santé ou malade. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez ainsi de vous juger ultérieurement, de vous maltraiter et d’avoir des regrets.

Don Miguel Ruiz (les accords tolteques)

pour Nanou et tous les autres

Contre vents et marées
Oublie les apparences
Le silence
N'est jamais immobile
Toute attente a un sens
Aie confiance
Imagine
Les forces en présence
Continue ton effort
Pense au but, cherche encore
Le monde et toi
Êtes sommis à des lois
Songes-y quelquefois
Avant que tu t'élances
Que tu danses
Que tu coures sur ton fil
Que tes belles évidences
Ta violence
Tombent en ruines
Bien des deuils t'attendent
Tu dois juste avancer
Regarder sans tricher
La vérité
Suivre ta route
Coûte que coûte
Contre vents et marées
Si nul n'échappe à ces orages
Qui balayent au passage
Les repères
Qui éteignent la lumière
Dans la nuit noire
Tôt ou tard
Va briller un espoir
Et germer ta victoire




Arme-toi de patience
La souffrance
N'est jamais inutile
Elle élève en silence
Tisse les fils
Invisibles
D'une autre naissance
Vois la mer qui se calme
Le soleil dans les arbres
Sèche tes larmes
Sois vivant, reste vrai
Contre vents et marées

Notre Réalité n'est qu'une illusion

pour relativiser nos jugements

07/12/2010

william pedro: regardez !..

        J"ai vu ce danseur dans le spectacle de Bejart...L'amour la danse c'était magnifique

06/12/2010

les paroles de krishnamurti







Près de la rivière, il y a un arbre que nous avons regardé jour après jour, pendant plusieurs semaines, au lever du soleil. 
Quand l’astre s’élève lentement au-dessus de l’horizon, au-dessus des bois, l’arbre devient brusquement tout doré. Toutes ses feuilles rayonnent de vie, et vous voyez, au fil des heures, une qualité extraordinaire émaner de lui (son nom importe peu, ce qui compte, c’est ce bel arbre) ; elle semble s’étendre par tout le pays, au-delà de la rivière. Le soleil monte encore un peu, et les feuilles se mettent à frissonner, à danser. Avant l’aube, l’arbre est sombre, silencieux et distant, empreint de dignité.
Au point du jour, les feuilles illuminées et dansantes, il vous donne le sentiment de percevoir une grande beauté. Vers midi, son ombre est profonde, et vous pouvez vous y asseoir à l’abri du soleil. Alors s’établit un rapport profond, immuable et sécurisant, avec une liberté que seuls les arbres connaissent. 
Vers le soir, quand le soleil couchant illumine l’ouest, l’arbre peu à peu s’assombrit, se referme sur lui-même. Le ciel est rouge, jaune, vert, mais l’arbre reste silencieux, retranché, il se repose pour la nuit.
Si vous établissez un rapport avec lui, vous êtes en rapport avec l’humanité. Vous devenez responsable de cet arbre et de tous les arbres du monde. Mais si vous n’êtes pas en relation avec les êtres vivants de la terre, vous risquez de perdre votre rapport à l’humanité, aux êtres humains. 

Nous n’observons jamais profondément la qualité d’un arbre ; nous ne le touchons jamais pour sentir sa solidité, la rugosité de son écorce, pour écouter le bruit qui lui est propre. Non pas le bruit du vent dans les feuilles, ni la brise du matin qui les fait bruisser, mais un son propre, le son du tronc, et le son silencieux des racines. 
il faut être extrêmement sensible pour entendre ce son. Ce n’est pas le bruit du monde, du bavardage de la pensée, ni celui des querelles humaines et des guerres, mais le son propre de l’univers.

Il est curieux que nous ayons si peu de rapports avec la nature, avec les insectes, la grenouille bondissante, et le hibou qui hulule d’une colline à l’autre, appelant un compagnon. Il semble que nous n’éprouvions pas de sentiment à l’égard de tous les êtres vivants de la terre.

(Krishnamurti Dernier journal 1983)
autres textes de Krishnamurti 


04/12/2010

la vraie force

trouver la paix dans l'insécurité, la découvrir dans les hauts et les bas du quotidien. 
Cette paix comme la joie inconditionnelle ne s'obtiennent pas ailleurs, dans un monde parfait, mais ici, en pleine difficulté, dans le doute, avec les blessures.
Oui, de notre fragilité, contre toute attente, peuvent naître des ressources inouïes. 
Et la vraie force revient à s'appuyer sur la précarité pour aller, sans bagage et sans armure, nu sur les chemins de l'existence.
(Alexandre Jollien)
 
lu chez acouphène