Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Aragon


20/05/2009

En dehors de nous

jours qui s'écoulent comme le sable sec entre nos doigts serrés

en remplir des bouteilles

en strates colorées

nuances de petits jours 5h du mat

tons mauves d'avant soirées ou je t'attend

couleurs noires de café goutte à goutte

quant tu t'approches en silence

et que je sens ton souffle sur mon cou


qu'elle heure est il d'ailleurs ?

et où es tu ?

en dehors

l'effaceur d'avenir

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce temps dont tu parles si bien, on pourrait presque le palper sous ses doigts. Je connais ces nuances de petits jours mais je ne crains pas l'effaceur d'avenir, il ne grignote que le passé.
Vraiment très joli.
L'oiseau

Renaud a dit…

Très sympa ce petit texte Menfin ;)

Anonyme a dit…

l'avenir...j'y crois plus que jamais...effaceur du passé...çà doit exister, je le cherche et vais le trouver !
affectueusement chère Menfin, tes bisous m'ont touché

Lena26 a dit…

Effaceur du passé comme j'aimerai le trouver, même s'il y a des choses qu'il ne faut jamais oublier. Effaceur d'avenir, oui, l'avenir me fait peur, pour moi, pour la planète. Alors j'aimerais vivre au jour le jour sans souci du lendemain.

A bientôt quand même ;-)

Passer les rivières a dit…

très joli texte!
Bises

Anonyme a dit…

t'es passée où Menfin ! ton expo ?
amitiés

menfin a dit…

merci a tous pour pour vos comm
nanou j'ai plein de trucs a faire
puis je peins aussi

mon fils s'est cassé le pied,
l'amie qui va exposer avec moi est entrée a l'hopital en urgence
le temps file et mes projets s'effilochent..faut attraper au vol les ptits moments de connections possibles. se suffire a soi meme, etre content de petits riens.
j'suis trop idealiste faut que je me surveille

Anonyme a dit…

tu es incroyable de sagesse ...j'en suis convaincue...profite des petits riens qui filent .
Avec tendresse. faut parfois , hélas, revenir les pieds sur terre...mais au fond...pourquoi ?