Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Aragon


27/07/2008

lu sur le site de julos

Depuis qu'on a fait de nous des frères ennemis, je marche divisé dans mon propre pays, une partie de moi n'est plus à moi, je dois donc me contenter de moi et de mon pays rétréci. Pourrons nous revenir en arrière ? Mes frères du nord disent que j'ai perdu le nord, mes frères du nord perdent-ils le sud? Combien de temps avons nous marché côte à côte? On ne nous as pas demandé notre avis au moment de nous mettre ensemble, c'était avant-hier et même bien avant que nous ne soyons nés, on ne choisit pas où l'on va naître: juste… on naît… on devient conscient bien plus tard du lieu de notre atterrissage. Qui nous a séparés? L'argent, la langue, la politique? Les guerres? Les humains peuvent-ils se réconcilier? L'allergie entre les deux peuples est-elle consommée? Est-il possible de se réconcilier et pour se réconcilier que faudrait-il ? Des interprètes? Des conciliateurs conciliants pour se parler, oser se dire franchettement avant d'établir le tracé d'une frontière mais on sent confusément que ça sent le roussi. Les frontières intérieures sont pires que les frontières réelles les langues des humaines et des humains sont toutes de couleur rouge mais les uns tirent la langue pour signifier aux autres leur rejet. Ils ont raison ou ils ont tort et il semble que tout retour en arrière est impossible….. nos frères ne veulent plus qu'on les appelle «frères». Ils nous disent qu'ils en ont assez, ils disent que nous les avons exploités, ils disent qu'ils paient pour nous. Le pays est devenu un puzzle: très fort sera celui qui recollera les deux morceaux, il n' y a pas de colle assez forte disent-ils. Il n'est pas encore né celui qui trouvera la sortie du labyrinthe!

De chaque côté de la frontière linguistique des montagnes de préjugés se dressent ……

J'émets naïvement le souhait que même si les murs sont mitoyens, même s'il faut se séparer, que ce soit en douceur, sans haine et sans rejet aussi bien pour les natifs de ce pays que pour les immigrés car que nous soyons du nord ou du sud nous serons désormais tous et toutes des émigrés de l'intérieur. Un pays met longtemps à se faire mais il faut peu de temps pour le défaire. Les mythes ont détruit lentement le tissu social de la Belgique d'antan.

Julos Beaucarne Methamis le 24 juillet 08

julosland.skynetblogs.be/

21/07/2008

Sommet de l’OTAN à Strasbourg et Kehl en 2009!
dissent.fr/node/7


Après la défense de la libre entreprise contre le communisme soviétique, on veut nous faire croire aujourd’hui que la défense de l’Occident contre le terrorisme est essentielle au maintien de notre mode de vie.
Pour se maintenir comme pour se développer, l’Otan a besoin de trouver de nouveaux ennemis.
Après la Yougoslavie, l’Otan est à l’oeuvre en Afghanistan. On voit bien que le premier but de ces «opérations de la paix» est l’expérimentation, de nouveaux armements nécessaires à la guerre dite de basse intensité. Ces outils de répression montreront leur utilité dans la crise économique que nous traversons qui sera porteuse de nombreuses révoltes, émeutes, et peut être de révolutions.

http://dissent.fr/taxonomy/term/25

15/07/2008

Toi que j'ai souvent cherché,
A travers d'autres regards,
Et si l'on s'était trouvés,
Et qu'il ne soit pas trop tard...




Et comme deux chevaux,
Courant dans la prairie,
Et comme deux oiseaux,
Volant vers l'infini,
Et comme deux ruisseaux,
Cherchant le même lit,
Nous irions dans le temps,
Droits comme des roseaux,
Quand sous le poids des ans,
Nous courberions le dos,
Ce serait pour mieux boire,
Ensemble à la même eau,

conversation bleue


01/07/2008

quand fifi etait petit

j'ai envie de vous raconter une histoire....
mon fils avait trois ans a peine . il découvrait les gros mots et sachant que c'était interdit, prenait un grand plaisir a les crier quand on était dans les magasins ,dans la salle d'attente chez le pédiatre...enfin partout ou il voyait des gens a qui balancer ça...expres pour voir leurs reactions et surtout la mienne évidement.
alors j'ai eu l'idée de lui dire un jour "vocabulaire" sur le ton d'un de ces mots là...a partir de ce jour et comme on lui disait "arrête ce mot là c'est vraiment le pire" on n'a plus eu les regards choqués des mamys dans la rue.
sauf qu'un jour a l'école, il a du aller passer l'après-midi dans la classe de 2ème primaire et que l'instit a prononcé cette phrase "prenez votre cahier de "vocabulaire"
il est resté interloqué d'entendre ça et en rentrant il nous a dit "tu sais Mme Véronique, elle a un cahier de "vocabulaire" ce qui pour lui était vraiment vraiment bizarre...
alors on a du lui avouer ce qu'on avait manigancé. il était vraiment très en colère de ce mensonge...je sais j'aurais pas du...mais on a quand même bien rigolé et
encore aujourd'hui il nous arrive d'en parler en famille.